La FinTech

Source : Mes questions d'argent
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Le terme FinTech est apparu dans les années 2010 et provient de l’alliance des mots "Finance" et "Technologie". Il désigne l’ensemble des innovations et des nouveaux modèles d’affaire qui apparaissent dans le secteur financier grâce aux nouvelles technologies et aux nouveaux usages de consommation. Banques, assurances et gestionnaires d’actifs sont ainsi impactés par l’essor des smartphones, de l’intelligence artificielle ou encore de l'économie collaborative.

Concrètement, à quoi ça sert ?

Dans les quatre principaux domaines du secteur financier, la Fintech fait preuve d'une grande créativité que ce soit pour simplifier la vie au quotidien, trouver un financement, faciliter la prise de décision ou sécuriser son activité. Cela se traduit notamment par :

  • un usage innovant des données du consommateur pour mieux cerner les besoins clients et son profil de risque (utilisation des technologies de big data ou d'intelligence artificielle),
  • l'utilisation de nouvelles technologies pour son système informatique (informatique dans les nuages ou cloud computing, interconnectivité des systèmes d’information),
  • de nouvelles technologies pour augmenter le degré de sécurité autour de l'utilisation des services financiers et des paiements (biométrie, reconnaissance vocale, empreinte digitale etc.).
     

Peut-on faire confiance à la FinTech ?

La FinTech est une activité financière comme les autres puisqu’elle permet notamment de collecter des dépôts, d’accorder des crédits, de fournir des moyens de paiement, d'émettre de la monnaie électronique, de proposer des placements financiers ou de vendre des contrats d’assurance, etc. Les entreprises proposant des solutions FinTech doivent donc bénéficier d'une autorisation.

Ces entreprises peuvent également porter des risques financiers. Si tel est le cas, leurs activités sont régulées. Cela signifie qu'une autorité publique, en France l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) ou l'Autorité des Marchés Financiers (AMF), accorde à l'entreprise un agrément et ensuite la supervise.

Si un acteur ne porte pas lui-même le risque financier mais s’interpose dans la chaîne de commercialisation, c'est un intermédiaire financier qui est contrôlé au titre de ses pratiques commerciales. C'est notamment le cas des courtiers qui proposent des produits d’assurance ou des crédits immobiliers. La liste des intermédiaires peut être vérifiée auprès de l’ORIAS (courtiers, intermédiaire en opération de banque, intermédiaire en financement participatif etc.).

Enfin, des entreprises européennes peuvent vendre leurs services et leurs produits aux consommateurs et aux entreprises françaises si elles bénéficient du passeport européen. L'octroi de cette autorisation peut être vérifié auprès du registre REGAFI pour les agents financiers (banque, assurance, établissement de paiement etc.) et auprès de la base GECO de l'AMF pour les sociétés de gestion.

En cas de doute sur le sérieux d'une entreprise, n'hésitez pas à vérifier l’autorisation dont celle-ci prétend bénéficier ou dans quelle cadre réglementaire celle-ci s'inscrit.

 


Article publié le 22 novembre 2019

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