D’abord, il y a la sécurité sociale – on dit souvent la sécu – qui est le dispositif public qui en France, assure chacun contre certains risques, dont le risque maladie. Tout le monde cotise et ce dispositif permet que chacun puisse accéder aux soins et soit remboursé selon les mêmes règles.
Si tu étais déjà rattaché à la sécurité sociale de tes parents, tu n’as, en tant qu’étudiant, aucune démarche à faire : tu es inscrit d’office. Plus précisément, tu es inscrit auprès d’un organisme qui s’appelle une CPAM, caisse primaire d’assurance maladie, celle de ton lieu de résidence, par laquelle vont passer tes demandes de remboursements de soins. Pense simplement à ouvrir ton compte AMELI sur internet, auprès de ta caisse primaire.
Avec la sécu, tu as droit au remboursement de tes soins en cas de maladie ou de maternité. La sécurité sociale rembourse tout ou partie des dépenses. Attention, souvent, il en reste une partie à ta charge.
Pour compléter, tu peux adhérer à une complémentaire santé. Ce n’est pas obligatoire, mais ça peut être utile si tu as besoin de soins particuliers qui ne sont pas bien remboursés par la sécurité sociale. Tu as le choix entre une mutuelle étudiante, celle de tes parents ou tout autre organisme complémentaire. Avant de choisir, vérifie si tu n’es pas déjà couvert par la mutuelle de tes parents. Puis examine deux points importants : les garanties proposées, c’est-à-dire les soins que prend en charge la mutuelle et ce qu’elle propose comme remboursement en fonction des soins médicaux.
Et que tu sois étudiant ou pas, si tes ressources sont limitées, tu peux avoir droit à la complémentaire santé solidaire (CSS), qui donne un gros coup de pouce pour tes dépenses de santé. Pour savoir si tu y as droit, rendez-vous sur Ameli.fr, le site de la sécurité sociale dédié à l’Assurance maladie qui répondra à toutes tes questions.
