Transcription textuelle
(Emmanuel BLANCHARD – Association pour le Droit à l’Initiative Économique) Notre rôle à l’ADIE est de permettre aux gens qui n’ont pas accès au crédit bancaire de pouvoir démarrer, de créer ou développer une activité économique.
L’idée est de les accompagner financièrement, par un prêt, et techniquement en accompagnant les personnes pour la reprise de confiance mais aussi sur les volets de développement commercial, de comptabilité, de gestion et d’appui au développement de leur activité.
(Isabelle SORIN – lauréate du prix du microcrédit professionnel) S’il n’y avait pas le microcrédit, on n’avait pas de solution de repartir parce que les banques ne suivaient pas, on n’avait pas de famille pour nous prêter cet argent. Il ne fallait pas grand-chose au départ. Nous avons contacté l’ADIE pour avoir un prêt de 7 000 € au départ et grâce à ça nous avons recréé l’activité.
Ce prêt nous rassure pour l’avenir. Depuis la création de la société et le prêt de l’ADIE en premier, on arrive à se dégager un salaire tous les mois. C’était un sacré défi au départ mais on a réussi et on est super contents.
(Emmanuel BLANCHARD – Association pour le Droit à l’Initiative Économique) Mme SORIN, au moment où elle est venue nous rencontrer, était en liquidation judiciaire. Elle était en difficulté car un de ses clients ne l’avait pas payée. Le fait que des structures aussi importantes que la Banque de France apporte son soutien permet de vulgariser le microcrédit et de dire à tout le monde « finalement, pourquoi pas moi ? »